... la conférence internationale sur la recherche en Gestalt-thérapie de Paris

Béjà, V., Francesetti, G., Roubal, J. & Reck, M. (2018). Vers le renouveau… : La conférence internationale sur la recherche en Gestalt-thérapie de Paris. Cahiers de Gestalt-thérapie, 1(1), 15-31. https://doi.org/10.3917/cges.ns02.0015

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Extrait

« Cet universel accord sur les objectifs - la construction d’une tradition de recherche et l’ouverture à la discussion scientifique - n’impliquait cependant pas l’unanimité sur la manière d’y parvenir. Car de cette affirmation émerge immédiatement toute une série de questions : y-a-t’il des types de recherche plus compatibles avec notre anthropologie que d’autres et si oui, lesquels ? Notre souci de la singularité et notre respect de la complexité relationnelle nous poussent vers la recherche qualitative mais nous interdisent-ils de faire de la recherche quantitative ? Car ne faut-il pas, au contraire, démontrer l’efficacité de la Gestalt-thérapie à l’aide de ce type d’études ? Ne devrions nous pas au préalable déterminer les sujets de recherche pertinents ? A cet égard, la recherche ne devrait-elle pas d’abord être au service des cliniciens ? Ou bien ne devrait-elle pas plutôt chercher à affiner et valider la théorie gestaltiste ? Ou encore à objectiver notre qualité de travail avec nos patients ? Et, d’ailleurs, qu’est-ce qui fait un « bon » travail ? Ou un « bon » thérapeute ? Et peut-on encore rester dans une posture d’accompagnement gestaltiste si l’on se met en quête d’être « efficace » ? Finalement que faisons-nous, en vérité, quand nous sommes en séance ? etc...
Telles sont quelques unes des questions qui nous traversent et qui étaient présentes plus ou moins explicitement dans le décours de la conférence de Paris. »

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